Actualités

“Un vrai cheval de Troie” : l’accusation explosive qui vise La France insoumise

Quand un cheval de Troie s’invite dans l’arène politique, ce n’est pas pour offrir une balade à dos de poney. L’ouvrage choc d’Omar Youssef Souleimane, « Les Complices du mal », éclaire d’un jour cru les liens troubles au sein de La France insoumise et pose une question : jusqu’où peut aller la compromission, sans que la maison France ne vacille ?

Un livre qui fait trembler la maison Insoumise

  • Signez la fin de la paix (littéraire) : à peine annoncé, « Les Complices du mal » a déclenché une offensive judiciaire de la part de La France insoumise (LFI), qui a directement attaqué l’éditeur du livre, exigeant l’accès complet à cette enquête avant même sa publication.
  • Le journaliste et écrivain franco-syrien, Omar Youssef Souleimane, n’a pas exprimé sa surprise devant cette initiative. Selon lui, ce réflexe révèle bien plus que la peur de mauvaises critiques : « les Insoumis adoptent la même attitude que les régimes autoritaires et ne croient ni à la liberté d’expression ni à l’indépendance de la presse ».
  • Souleimane voit ressurgir de douloureux souvenirs. En 2012, il avait fui les persécutions du régime syrien de Bachar el-Assad pour se réfugier en France. Or, treize ans plus tard, il se retrouve face à des méthodes qui – sans la moustache ni le drapeau – évoquent, selon lui, la volonté de le faire taire.

Des complicités troubles et des silences assourdissants

  • Dans « Les Complices du mal », Souleimane révèle, enquête à l’appui, ce qu’il nomme les « compromissions » du parti de Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis de certaines idéologies islamistes.
  • Le journaliste a infiltré plusieurs associations palestiniennes et dévoile l’existence de liens entre des candidats insoumis et des projets considérés comme islamistes.
  • Rima Hassan, très active sur les réseaux sociaux et d’origine syrienne, attire l’attention de l’auteur pour un autre silence éloquent : elle n’aurait jamais dénoncé la dictature sanglante de Bachar el-Assad, ni, sur une tout autre latitude, critiqué la violence des autorités iraniennes.
  • Nora Bussigny, dans « Les nouveaux antisémites », mentionne également que Rima Hassan aurait effectué un an d’études au Liban, soulevant la question de la nature de ses recherches.

Le malaise national et la crise des principes

  • Cette affaire relance un débat de fond sur l’universalité française. On y lit la lassitude de certains face à un « projet purement universaliste et désincarné », qui, selon ses détracteurs, ne fait plus recette auprès des amateurs de l’Hexagone.
  • Certains commentateurs appellent à ne plus concéder des droits « imprescriptibles au premier venu », arguant l’importance de distinguer, parfois durement, les « semblables » et les « ennemis ».
  • L’inquiétude pointe sur la place d’acteurs qu’on accuse, au mieux, de complaisance idéologique, au pire, de profiter de fonds publics.

La France insoumise, épicentre d’une crispation politique

  • Le bruit autour du livre de Souleimane s’inscrit dans une période politique torride pour LFI. Manuel Bompard, coordinateur du mouvement, a récemment annoncé le dépôt d’une motion de destitution contre Emmanuel Macron, un scénario peu plausible tant les règles constitutionnelles sont strictes.
  • La gauche, elle-même, est en quête d’union : même les Verts appellent à l’organisation d’une primaire pour la future élection présidentielle, sans que l’on sache si la fraternité sera de mise ou si chacun préférera défendre ardemment son pré carré.

Conclusion – L’arène politique française gronde. Le livre « Les Complices du mal » n’a pas simplement secoué La France insoumise : il pose frontalement la question de la défense des principes républicains face à l’entrisme, à la dissimulation, voire à la connivence avec des mouvances étrangères aux valeurs françaises. Dans cette bataille pour l’âme nationale, chacun est appelé à réfléchir : faut-il défendre un héritage menacé… ou détourner le regard en misant sur l’immortalité du vieux modèle ? À méditer, autour d’un bon café – ou d’un banquet démocratique, c’est selon !

Laisser un commentaire

Avatar de Abdelhafid Akhmim