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Israël continue de tuer des Palestiniens malgré l’activation de « l’accord de paix » à Gaza

Les bâtiments détruits et les décombres sont visibles alors que les Palestiniens déplacés retournent dans la région d’Akkad à Khan Yunis, à Gaza, après le retrait des forces israéliennes le 14 octobre 2025. Après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les civils découvrent des destructions généralisées, avec des blocs résidentiels entiers et des immeubles de grande hauteur réduits en ruines. (Abed Rahim Khatib – Agence Anadolu)

Selon les médias palestiniens locaux, au moins neuf personnes ont été tuées par Israël depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, ce qui constitue une violation flagrante de l’accord de paix dit « historique » de Trump.

Les forces d’occupation israéliennes semblent avoir tué au moins neuf Palestiniens qui tentaient de rentrer chez eux dans le nord de la ville de Gaza et dans le sud de Khan Younis.

Ces meurtres constituent la première violation majeure depuis l’entrée en vigueur de l’accord, faisant craindre qu’Israël n’ait peu ou pas l’intention d’honorer ses engagements, que le Hamas remplisse ou non ses obligations.

L’agence de presse Wafa affirme que sept personnes ont été tuées plus tôt dans la journée, tandis que deux autres sont mortes des suites de blessures subies lors de précédentes frappes aériennes israéliennes.

Des responsables palestiniens ont déclaré à Wafa que les victimes inspectaient leurs maisons, tandis que l’armée israélienne a affirmé qu’elles avaient franchi « la ligne jaune », violant la zone de sécurité.

Des bâtiments détruits et des décombres sont visibles alors que les Palestiniens déplacés retournent dans la région d’Akkad à Khan Yunis, à Gaza, après le retrait des forces israéliennes le 14 octobre 2025. (Abed Rahim Khatib – Agence Anadolu)

Ailleurs, des responsables israéliens ont affirmé que le poste frontière de Rafah entre Gaza et l’Égypte resterait fermé, bloquant ainsi le flux d’aide désespérément nécessaire vers l’enclave assiégée, malgré le cessez-le-feu.

Des sources israéliennes citées par Reuters ont déclaré que cette décision intervient après que le Hamas n’a pas réussi à remettre les corps des prisonniers israéliens dans le cadre du cessez-le-feu négocié par les États-Unis. Ils n’ont pas précisé combien de temps durerait la fermeture.

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Le Hamas a précédemment déclaré que la récupération des corps de certains captifs pourrait prendre plus de temps parce que tous les sites où ils ont été détenus ne sont pas connus et en raison des vastes destructions israéliennes dans la bande de Gaza.

Les Palestiniens s’attendaient à ce que le passage rouvre mercredi car l’aide de l’État de cessez-le-feu devrait commencer à affluer immédiatement vers Gaza.

L’UNRWA a déclaré que l’entrée des fournitures humanitaires à Gaza est toujours bloquée par Israël.

Aide britannique à la « reconstruction » de Gaza

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, à son retour d’Égypte, a déclaré que le Royaume-Uni était prêt à soutenir la reconstruction de Gaza, décrivant la dévastation comme quelque chose qui « défie toute description ».

Starmer a également déclaré que le Royaume-Uni soutiendrait les arrangements de gouvernance transitoire à Gaza et apporterait son soutien à la sécurité de Gaza, y compris la surveillance du cessez-le-feu et la mise à profit de son expérience en matière de désarmement pour le « déclassement des armes du Hamas ».

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (à droite) rencontre le Premier ministre britannique Keir Starmer (à gauche) lors du sommet de paix de Charm el-Cheikh à Charm el-Cheikh, en Égypte, le 13 octobre 2025. (Présidence turque / Mustafa Kamaci – Agence Anadolu)

Starmer a également déclaré mardi aux députés que la solution à deux États au Moyen-Orient avait désormais sa « première véritable chance » d’être mise en œuvre depuis les accords d’Oslo dans les années 1990.

S’exprimant à la Chambre des Communes, Starmer a souligné le rôle futur du Royaume-Uni dans le soutien au processus de paix, affirmant que le gouvernement offrira son expertise dans « trois domaines : soutenir la reconstruction à Gaza, soutenir les arrangements de transition et assurer la sécurité d’un processus de surveillance du cessez-le-feu ».

Il a souligné l’importance de la solution à deux États malgré le manque de confiance de nombreux Palestiniens et musulmans dans le plan, qui a vu les colons israéliens occuper progressivement davantage de terres palestiniennes en Cisjordanie occupée.

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