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Des soldats britanniques déployés en Israël pour rejoindre la « force opérationnelle » du cessez-le-feu à Gaza dirigée par les États-Unis

Le déploiement du Royaume-Uni fait suite à une visite du vice-président américain JD Vance en Israël mardi, où il a déclaré que la mise en œuvre du cessez-le-feu à Gaza « se déroulait mieux que prévu ».

Vance a également averti que « si le Hamas ne coopère pas, il sera anéanti », tout en refusant de donner une date limite pour le désarmement du groupe palestinien – une partie des propositions américaines qui n’ont pas encore été acceptées.

Les deux envoyés spéciaux américains qui ont aidé à négocier l’accord de cessez-le-feu, Steve Witkoff et Jared Kushner, sont apparus aux côtés de Vance lors d’une conférence de presse dans le sud d’Israël.

L’un des points du plan en 20 points du président Trump pour Gaza prévoyait que les États-Unis travaillent avec des partenaires arabes et internationaux pour développer une force internationale de stabilisation temporaire qui serait immédiatement déployée à Gaza.

Ce point doit encore être convenu entre les parties et ne se produirait que si un échange total d’otages et de prisonniers était réalisé.

Israël a lancé une campagne militaire à Gaza en réponse à l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023, au cours de laquelle 1 200 Israéliens ont été tués et 251 pris en otages.

Depuis lors, au moins 68 229 Palestiniens ont été tués dans les attaques israéliennes à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire, dirigé par le Hamas.

Les violations persistantes du cessez-le-feu par Israël

Les Palestiniens coincés à Gaza ont déclaré aux journalistes qu’ils n’avaient constaté aucun changement réel dans leur vie depuis le cessez-le-feu, alors qu’Israël continue ses attaques sporadiques et bloque son aide.

Israël a tué près de 100 Palestiniens à Gaza et en a blessé 230 depuis l’entrée en vigueur de la fragile trêve le 10 octobre.

Au cours d’une période tendue d’accusations et de contre-accusations, l’armée israélienne a tiré sur des Palestiniens non armés et bombardé Gaza à au moins deux reprises.

L’armée israélienne a déclaré dimanche que le Hamas avait violé l’accord et que deux de ses combattants avaient tué deux soldats israéliens à Rafah.

Israël a ensuite mené une « vague massive et étendue » de frappes à travers la bande de Gaza.

Selon Al Jazeera, la branche militaire du Hamas, les Brigades Qassam, a déclaré qu’elle n’était au courant d’aucun affrontement, soulignant qu’Israël contrôle la zone de Rafah et que les Brigades n’avaient aucun contact avec des combattants palestiniens à Rafah.

Malgré les violations et la mort continue de Palestiniens, l’échange d’otages se poursuit.

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