Récemment, plusieurs organisations, dont le magazine Time, ont titré la une de leur édition du 24 février 2025 : « Notre mystère du cancer : pourquoi il touche désormais si jeunes » et un article interne soulignait que de plus en plus de jeunes adultes développent un cancer. Les chercheurs sont en pleine course pour comprendre les causes de cette tendance alarmante.
Le centre de lutte contre le cancer Memorial Sloan Kettering, situé à New York et reconnu comme l’un des plus grands au monde, a publié ses dernières recherches sur la montée des cancers chez les jeunes adultes. Selon Time, la fréquence des cancers chez les personnes de moins de 50 ans a augmenté de 79 % entre 1999 et 2019, d’après une étude récente publiée dans le British Journal of Oncology. Aux États-Unis, le cancer du sein reste le type le plus fréquent chez les jeunes, mais la hausse récente des cancers touchant aussi les organes digestifs — colon, rectum, pancréas, estomac — est particulièrement marquante dans cette catégorie.
Des études indiquent qu’aujourd’hui, les jeunes adultes ont deux fois plus de risques de recevoir un diagnostic de cancer du côlon, et quatre fois plus pour le cancer rectal, comparés à ceux nés autour de 1950. Même si globalement, le cancer reste principalement une maladie de personnes plus âgées — en 2025, 88 % des personnes diagnostiquées aux États-Unis avaient 50 ans ou plus, et 59 % étaient âgées de 65 ans ou plus selon l’American Cancer Society — il ne fait plus de doute que la démographie est en train de changer. Ce groupe sous 50 ans voit non seulement un risque accru de développer un cancer, mais c’est aussi le seul groupe où cette tendance est à la hausse.
Au total, 17 types de cancers progressent chez les adultes américains de moins de 50 ans. Parmi les plus courants, on trouve :
- Cancer du sein
- Lymphomes (non-Hodgkin et Hodgkin)
- Mélanome
- Sarcomes (cancers des tissus conjonctifs, comme muscles et os), cancers du tractus génital féminin (col de l’utérus et ovaires)
- Cancer de la thyroïde
- Cancer des testicules
- Cancer colorectal
- Tumors du cerveau et de la moelle épinière
Tous les cancers débutent dans les cellules, lorsque celles-ci deviennent anormales. Cela peut survenir quand une cellule se divise de façon désordonnée, perdant la maîtrise de ses instructions. Plusieurs mutations doivent généralement survenir (environ six) avant qu’une cellule normale ne devienne une cellule cancéreuse.
Le corps élimine normalement les cellules porteuses d’ADN endommagé avant qu’elles ne deviennent cancéreuses, mais sa capacité à le faire diminue avec l’âge — raison pour laquelle le risque de cancer augmente en vieillissant. Chaque cancer possède une combinaison unique de modifications génétiques ; à mesure que la tumeur progresse, de nouvelles mutations apparaissent. Même au sein d’une même tumeur, différentes cellules peuvent présenter des profils génétiques variés.
Les mutations sur certains gènes peuvent entraîner trois phénomènes :
- Une cellule produit en excès des protéines qui stimulent sa division
- Une cellule cesse de produire des protéines qui lui indiquent d’arrêter de se diviser
- La production de protéines anormales pouvant fonctionner différemment de celles normales
Il faut souvent plusieurs années pour qu’une cellule endommagée se divise, s’étende et forme une tumeur suffisamment grosse pour causer des symptômes visibles sur une imagerie.
Comment surviennent ces mutations ?
Les mutations peuvent apparaître aléatoirement lors de la division cellulaire, ou résulter de processus biologiques internes. Elles peuvent aussi être causées par des facteurs externes, comme les produits chimiques présents dans la fumée de tabac. Par ailleurs, certains individus héritent de mutations dans des gènes spécifiques qui les prédisposent à certains cancers.
Certains gènes sont endommagés quotidiennement, mais la cellule possède des mécanismes de réparation efficaces. Avec le temps, toutefois, les dommages s’accumulent. Lorsqu’une cellule commence à se diviser trop vite, elle devient plus susceptible d’accumuler de nouvelles mutations et de perdre sa capacité à réparer l’ADN endommagé.
Types de gènes impliqués dans le développement du cancer
Les modifications génétiques affectent principalement trois types de gènes, parfois appelés « moteurs » du cancer :
- Proto-oncogènes : généralement impliqués dans la croissance et la division cellulaires normales, ils deviennent cancérigènes lorsqu’ils sont hyperactivés ou modifiés, produisant des oncogènes qui favorisent la croissance incontrôlée.
- Gènes suppresseurs de tumeurs : ils régulent normalement la croissance cellulaire. Lorsqu’ils sont mutés, ils perdent leur capacité à contrôler la prolifération, permettant aux cellules de se diviser de manière excessive.
- Gènes de réparation de l’ADN : leur rôle est de corriger les dégâts de l’ADN. Lorsqu’ils sont défaillants, d’autres mutations peuvent s’accumuler, créant des anomalies chromosomiques et potentiellement des cellules cancéreuses.
La métastase, un danger supplémentaire
Pendant la propagation (métastase), les cellules cancéreuses quittent leur site d’origine pour en former de nouvelles dans d’autres parties du corps. Ces tumeurs métastatiques portent le même nom que le cancer initial — par exemple, un cancer du sein qui se propage aux poumons est une métastase du cancer du sein, non un cancer du poumon. Au microscope, les cellules métastatiques ont la même apparence que celles de la tumeur d’origine, avec souvent des caractéristiques moléculaires similaires.
Les métastases peuvent provoquer des dysfonctionnements graves, car elles compromettent plusieurs fonctions vitales, et constituent la cause principale de mortalité liée au cancer.
Changements tissulaires non cancéreux
Toutes les modifications de cellules dans les tissus ne conduisent pas forcément à un cancer. Parmi celles-ci, on distingue :
- Hyperplasie : multiplication rapide de cellules dans un tissu, qui reste cependant normal au microscope. Elle peut résulter de facteurs comme une irritation chronique.
- Dysplasie : un stade avancé de l’hyperplasie, où les cellules deviennent anormales et l’organisation tissulaire se dégrade. Selon le degré d’anomalie, cela peut évoluer en cancer ou simplement nécessiter une surveillance. Par exemple, un grain de beauté anormal susceptible de dégénérer en mélanome.
- Carcinome in situ : une étape encore plus avancée où des cellules anormales restent confinées dans leur tissu, sans invasion. Même si cela n’est pas encore du cancer, il est souvent traité comme tel, car ces lésions peuvent évoluer en tumeurs invasives.
Ces processus progressent généralement à travers une succession d’étapes, depuis une hyperplasie ou dysplasie, pouvant ou non évoluer vers un cancer.
Catégories et types de cancers
Plus de 100 types de cancers existent, classés selon le tissu ou l’organe d’origine. Par exemple, le cancer du poumon débute dans le poumon, celui du cerveau dans le cerveau, etc. La classification repose aussi sur le type de cellules impliquées, comme cellules épithéliales ou squameuses.
Les principales catégories incluent :
- Carcinomes : représentant la majorité, ils proviennent des cellules épithéliales qui tapissent les surfaces internes et externes du corps, souvent en formant des sous-types comme :
- Adénocarcinomes : issus des cellules sécrétrices de mucus, présents notamment dans le sein, le côlon et la prostate.
- Carcinome basocellulaire : origine dans la couche basale de l’épiderme.
- Carcinome épidermoïde : dans les cellules plates sous la surface de la peau.
- Carcinome transitionnel : dans l’épithélium impliqué dans la vessie, les uretères, et parties du rein.
- Sarcomes : cancers des tissus mous comme muscles, tendons, graisse, vaisseaux sanguins, nerfs.
- Leucémies : proviennent des cellules sanguines dans la moelle osseuse, sans formation de tumeur solide, mais par accumulation anormale de globules blancs.
- Lymphomes : initialement dans les lymphocytes (cellules T ou B), affectant les ganglions lymphatiques et autres organes du système immunitaire.
- Mélanomes : naissent dans les mélanocytes, cellules pigmentaires de la peau, souvent à l’origine de cancers cutanés graves.
Tumors bénins ou malins
Les tumeurs, bénignes ou malignes, peuvent apparaître dans différentes zones :
- Tumeurs cérébrales et médullaires : classées selon le type de cellule, leur localisation, et leur nature (bénigne ou maligne).
- Tumeurs germinales : issues des cellules reproductrices, pouvant être bénignes ou malignes, souvent dans la région génitale.
- Tumeurs neuroendocrines : produisent des hormones, peuvent se développer dans le système digestif ou ailleurs, souvent bénignes mais parfois agressives.
- Tumeurs carcinoïdes : un type à croissance lente, généralement dans le tube digestif ou les poumons, pouvant se propager au foie ou produire des hormones responsables de syndromes spécifiques.
Selon la Société américaine du cancer, les types de cancers fréquents chez les jeunes adultes (20-39 ans) ne leur sont pas spécifiques, mais diffèrent grandement de ceux que l’on retrouve chez l’enfant ou chez les personnes plus âgées. La majorité des cancers liés à l’âge avancé concerne la peau, les poumons, le côlon, le sein chez les femmes, ou la prostate chez les hommes. Nombre de ces cancers sont liés à des facteurs liés au mode de vie : tabagisme, surpoids, sédentarité, ou à l’environnement. Cependant, certains sont fortement influencés par des mutations génétiques héréditaires.
Chez les enfants et adolescents, les cancers restent rares, souvent dus à des anomalies génétiques précoces, parfois avant la naissance, sans lien direct avec le mode de vie ou l’environnement. Même dans la tranche 20-39 ans, ces cancers atypiques représentent une minorité, avec certains types plus fréquents avant 25 ans (lymphomes), d’autres plus après (cancers du sein, cervix, côlon).
Cancer du sein
Le cancer du sein survient principalement chez les femmes plus âgées. Rare avant 30 ans, il devient plus fréquent avec l’âge, souvent sous la forme d’une masse non cancéreuse. Cependant, si une masse ou des changements (douleur, oedème, modifications du mamelon, écoulement) apparaissent, un diagnostic doit être prompt pour exclure un cancer, même chez les jeunes.
Lymphomes
Les lymphomes débutent dans les lymphocytes, pouvant affecter les ganglions, la rate, ou la moelle osseuse. Symptômes courants : perte de poids, fièvre, sueurs nocturnes, fatigue, et ganglions enflés.
Il existe deux grands types : Hodgkin et non-Hodgkin. Le Hodgkin, fréquent chez les jeunes adultes (15-40 ans), présente souvent un bon pronostic. Le non-Hodgkin, moins fréquent chez les jeunes, tend à augmenter avec l’âge, mais certains sous-types se développent rapidement chez les jeunes et répondent mieux aux traitements.
Mélanome
C’est une forme de cancer de la peau, plus typique des personnes âgées, mais aussi importante chez les moins de 30 ans, notamment chez les jeunes femmes. Le signe d’alerte principal : une nouvelle tache pigmentée qui change de taille, de forme ou de couleur. La détection précoce offre de bonnes chances de traitement.
Sarcomes des tissus mous et sarcomes osseux
Les sarcomes peuvent apparaître dans les muscles, tendons, graisses ou os, surtout chez les enfants ou jeunes adultes. Le rhabdomyosarcome, par exemple, commence dans les cellules musculaires squelettiques, majoritairement chez les moins de 10 ans, mais aussi chez les adolescents. Les autres sarcomes tendent à augmenter avec l’âge et se manifestent par des masses ou douleurs.
Les cancers osseux comme l’ostéosarcome ou le sarcome d’Ewing touchent souvent les adolescents, mais peuvent également survenir chez les jeunes adultes, souvent accompagnés de douleurs nocturnes ou de tuméfactions.
Cancers des tractus génitaux féminins
- Cancer du col de l’utérus : apparaît en milieu de vie, souvent dans la trentaine ou la quarantaine, rarement avant 20 ans. La prévention repose sur le dépistage et la vaccination contre le papillomavirus. La douleur ou l’écoulement anormal est un signe d’alerte.
- Cancer de l’ovaire : plus fréquent chez les femmes âgées, mais certains sous-types, comme les tumeurs germinales, touchent plus les jeunes. Le diagnostic précoce est difficile, mais des symptômes comme sensation de satiété rapide, ballonnements ou douleurs abdominales doivent alerter.
Cancer de la thyroïde
Fréquent chez les femmes et plus fréquent avec l’âge, mais aussi chez les jeunes adultes. La majorité des cas se manifeste par une masse en avant du cou. La majorité des nodules sont bénins, mais une inspection médicale est indispensable.
Cancer des testicules
Principalement chez les jeunes hommes, entre 20 et 40 ans, souvent à l’origine d’une masse ou gonflement du testicule, parfois indolore. Le pronostic est généralement très bon.
Cancers colorectaux
Plus fréquents chez les personnes âgées, mais chez les jeunes, ils peuvent être liés à des anomalies génétiques héréditaires. Les symptômes : saignements rectaux, modifications du transit, douleurs abdominales, perte d’appétit, perte de poids. La détection précoce améliore grandement le pronostic.
Tumeurs du cerveau et de la moelle épinière
Réparties selon leur localisation et leur type, leur présentation peut inclure maux de tête, nausées, troubles visuels, étourdissements, crises d’épilepsie, difficultés de marche ou d’utilisation d’objets.
Les institutions comme le MD Anderson à Houston et le Memorial Sloan Kettering championnent la recherche avancée en cancérologie. Leur mission : mettre fin au cancer pour toute la vie, grâce à une médecine personnalisée, basée sur une recherche fondamentale et clinique innovante, visant à mieux comprendre, prévenir, diagnostiquer et traiter la maladie. Cela s’accompagne aussi de formations pour la prochaine génération de scientifiques et cliniciens, afin de poursuivre cette mission globalement.
Les causes possibles de l’augmentation des cancers chez les jeunes adultes
Selon un article de janvier 2025 signé Bill Piersol pour le MSK, il est inquiétant de voir l’augmentation du nombre de jeunes de moins de 50 ans, notamment chez les femmes : selon AFC, le taux d’incidence des cancers chez les femmes de moins de 50 ans est passé de 51 % en 2002 à 82 %.
Les types de cancers en hausse :
Les hommes et femmes en pleine maturité se voient aujourd’hui diagnostiquer des cancers graves — colorectal, sein, prostate, vessie, estomac, pancréas — avec une prévision d’augmentation mondiale de 30 % d’ici 2030. Selon la cancérologue Andrea Cercek, « ce n’est pas une fluctuation passagère ».
Une cause évidente : l’obésité, souvent liée à une alimentation très transformée et à un mode de vie sédentaire, qui induisent l’inflammation, un facteur favorisant le développement du cancer, selon le Dr Goldfarb.
Pistes prometteuses pour comprendre cette augmentation
Les experts du MSK s’accordent à dire qu’il n’existe pas une seule cause, mais probablement plusieurs. L’hypothèse principale : une exposition environnementale, ou à plusieurs substances, que les personnes nées à partir des années 1950 ont été en contact, potentiellement depuis les années 1960 ou 1970. Bien que la cause précise reste inconnue, des pistes prometteuses ont été identifiées.
Impact de la diversité du microbiome
En mai 2024, le Dr Mendelsohn a présenté des données préliminaires sur le microbiome de jeunes patients atteints de cancers du côlon à apparition précoce : une communauté de bactéries dans l’intestin essentielle à la régulation digestive. Elle a observé une diversité moindre chez ces jeunes, par rapport aux patients plus âgés, et des différences notables dans la composition microbiotique entre les deux groupes. La diversité microbiologique étant associée à une meilleure santé, cela pourrait ouvrir la voie à des stratégies de prévention ciblées.
MSK explore ainsi les facteurs influençant le microbiome, comme l’alimentation, les médicaments (notamment antibiotiques), ou encore des facteurs précoces (allaitement, mode d’accouchement, âge des parents). L’objectif : identifier un éventuel déclencheur expliquant ces différences.
Recherche sur le cancer de l’estomac
La spécialiste Monika Laszkowska étudie comment repérer précocement les jeunes à risque élevé, notamment en lien avec l’infection par Helicobacter pylori, un microbe associé à l’apparition de ce cancer. Elle note aussi que certaines populations, comme les femmes Hispaniques ou Latinas, semblent plus exposées, influençant la sensibilisation et la prévention auprès de ces communautés.
Elle interroge : « Pourquoi ce cancer progresse-t-il plus vite chez les jeunes ? » La question émerge donc de savoir si le mécanisme de développement diffère d’une génération à l’autre, ou si d’autres facteurs, comme une maladie auto-immune, pourraient jouer un rôle.
La question de la biologie différente pour les cancers précoces
Une autre interrogation concerne la nature même des cancers chez les jeunes : sont-ils biologiquement plus agressifs ? Une étude du Dr Cercek en colorectal montre que leur réponse à la chimiothérapie est comparable, peu importe l’âge, même si la localisation est souvent rectale chez les plus jeunes.
Des sous-types plus agressifs de cancer du sein chez la jeune femme ont aussi été observés, en particulier les formes triple négatif ou HER2 positive, associées à un mauvais pronostic. Des facteurs comme le début plus précoce des menstruations, les grossesses tardives ou encore la montée de l’obésité semblent y contribuer, mais ne suffisent pas à expliquer entièrement la situation. Entre autres outils, des tests génomiques avancés sont déployés pour mieux comprendre ce qui se passe à l’échelle génétique.
Approches spécialisées pour le traitement des jeunes
MSK offre une prise en charge adaptée, intégrant la préservation de la fertilité, la discussion avec la famille et le travail, la santé sexuelle. L’objectif : accompagner la personne dans toutes ses dimensions sociales et émotionnelles, en plus de traiter la maladie.
Les traitements utilisés chez les jeunes sont généralement ceux appliqués aux autres groupes d’âge, ajustés selon le type et le stade du cancer. La collaboration avec des oncologues pédiatriques est essentielle pour certains cancers jeunes, notamment ceux qui touchent les enfants ou adolescents. Pour les autres cancers, on privilégie souvent l’expertise des spécialistes habitués aux cancers de l’adulte.
Les traitements intensifs, comme la chimiothérapie à doses élevées ou la radiothérapie, sont couramment appliqués aux enfants, qui y résistent souvent mieux que les adultes. Chez certains jeunes, des traitements plus agressifs ont montré leur efficacité, mais chaque cas doit faire l’objet d’une discussion approfondie sur bénéfices et risques.
Techniques et thérapies avancées
La chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, ainsi que des médicaments ciblés ou immunothérapies, constituent la base du traitement. Des thérapies spécifiques, ciblant certaines mutations, offrent aujourd’hui des options pour moins d’effets secondaires. La transplantation de cellules souches (ou de moelle osseuse) peut également être envisagée dans des cas difficiles, après une inductions de doses très élevées en chimiothérapie ou radiothérapie.
Il est crucial que chaque traitement — ou leur combinaison — soit personnalisé, en tenant compte du stade précis, des caractéristiques biologiques et des préférences du patient, tout en étant informé des potentiels effets secondaires, parfois graves ou durables.
En résumé, la lutte contre le cancer chez les jeunes adultes bénéficie aujourd’hui d’un arsenal thérapeutique robuste, soutenu par la recherche de pointe, et une approche centrée sur le patient dans toutes ses dimensions. La compréhension approfondie des causes, la prévention, le diagnostic précoce, et les traitements ciblés sont les clés pour espérer inverser cette tendance inquiétante.






