Au minimum, 42 Palestiniens ont perdu la vie lors d’une série de frappes militaires israéliennes à travers Gaza, selon des sources médicales locales, des rapports indiquant que parmi les victimes se trouvaient à nouveau des demandeurs d’aide humanitaire.
Les hôpitaux, déjà fragilisés par de graves pénuries, continuent de recevoir des vagues de civils blessés, ce qui suscite une inquiétude croissante de la part des groupes humanitaires internationaux.
Les professionnels de santé présents sur place rapportent que des familles ont été attaquées alors qu’elles faisaient la queue pour obtenir de la nourriture, aggravant davantage la crise de la famine à Gaza. Le personnel des hôpitaux encore en activité affirme être débordé, mal équipé et en proie à la faim eux-mêmes, manquant d’antibiotiques, de carburant ou d’anesthésiants.
Dans une déclaration distincte, la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a confirmé que deux travailleurs humanitaires américains avaient été blessés lors de ce qu’elle qualifie d’attaque délibérée. Il est rapporté que ces travailleurs sont en état stable. Cependant, cette organisation a subi de vives critiques pour sa coordination avec les forces israéliennes et des sociétés de sécurité privées, de nombreuses agences humanitaires internationales refusant de collaborer avec elle.
Le ministère de la Santé de Gaza annonce que plus de 600 Palestiniens ont été tués alors qu’ils attendaient pour recevoir de la nourriture dans des points de distribution gérés par la GHF. Une mise à jour alarmante indique également qu’un médecin palestinien et ses trois fils figurent parmi les dernières victimes lorsque leur tente a été frappée à Khan Younis, un lieu auparavant considéré comme une « zone humanitaire sûre ».
Pendant ce temps, le mouvement Hamas a indiqué qu’il était prêt à entamer immédiatement des négociations pour un cessez-le-feu de 60 jours, un accord qui pourrait permettre l’acheminement de l’aide vitale à Gaza. Ce projet prévoit un arrêt des opérations militaires et la libération des otages. Toutefois, la question du contrôle de la distribution de l’aide demeure un point de désaccord au sein du cabinet israélien.
Les représentants de l’ONU alertent que, sans livraisons urgentes de carburant, les hôpitaux encore en fonction à Gaza pourraient fermer totalement, accusant ces restrictions d’être une forme de « punition collective ».
Ce matin, le nombre de morts continue d’augmenter avec de nouvelles frappes signalées près de Rafah et de Gaza Ville. Parmi les victimes figurent des enfants, des personnels médicaux et des civils déplacés.
Des leaders internationaux, notamment le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, ont appelé à un cessez-le-feu immédiat ainsi qu’à un accès humanitaire sans restrictions, insistant sur le fait que la paix et la diplomatie doivent être la voie à suivre.